mercredi 15 avril 2009

vroum-vroum

Aujourd'hui un article spécial pour Cristo (et aussi cono), qui j'éspère pourra me lire entre 2 chargements, car il s'agit ici d'un article consacrés au transports en Argentine, plus particulièrement les voitures

Ici c'est le bus qui est roi. Beaucoups de compagnies de bus pour voyager à travers le pays. Cela s'explique par un réseau ferré presque inexistant. Ces cars sont plutôt genre 3 étoiles, avec sièges inclinables à donf et dossiers moeulleussement bien rembouré. A part une clim de malade et quelques routes peu entretenues, voyager en bus est assez agréable. Enfin si on a quelqu'un à qui parler, parce que si on veut être au calme, c'est mort.
Entre le mec qui ronfle plus fort que le bus ne cahote (Aude pourrait vous parler de ce type, enfin cet animal qui nous a reveillé en pleine nuit avec ses ronflements), les gamins qui chialent aussi fort qu'ils peuvent et les grognasses scotchées à leur portable qui bip dès qu'on appuie sur une touche; on peu pas dire que l'on soit au calme. Rajouté à cela quelques controle de douanes qui peuvent durer et un bus qui tombe en panne à 2h du mat en partant de Rosario, et vous obtenez au final des souvenirs assez folklos ! Cependant vu que le pays est grand comme 5 fois la France, on se tape souvent de gros trajets ...

Dans Buenos Aires, un reseau de bus très complet, encore une fois pou compensé le faible métro. Plus de 200 lignes de bus, pour un service en continu 24/7

Le métro comporte lui une demi-douzaine de lignes, utile surtout dans l'ouest de la ville, vers le centre. Une ligne utilise encore une rame en bois, ce qui donne un côté rétro très sympa.

Comme dit précédement, peu de trains, si ce n'est autour de Buenos Aires pour desservir sa grande banlieue, comme pour se rendre à Tigre par exemple. Les trains sont ... ben des trains quoi. N'étant monté dedans qu'une seul fois, je ne peux pas vraiment en dire plus. Il existe également un autre train vers Salta il me semble, pour se rendre dans les montagnes, un train qui grimpe très très haut (attention à l'altitude).

Pour en finir avec ça, l'avion est également une bonne alternative pour relier le sud de la Patagonie à Buenos Aires, évitant de passer 3 jours dans le bus.

Mon petit Cristo, au niveau des Cametars, y a du US et de l'européen (attention on parle en termes de connaisseurs là, style ballon rouge à la main au zinc d'un resto route sponso par Max Meynier). Peut-êter même une petite majorité d'US, enfin c'est l'impression que j'en ai eu notamment dans la campagne. Chose bizarre, que Aude a astuciesement nommé "oreillette", au niveau des roues.



Il y a aussi quelques vélos, plus en campagnes évidement, ce qui est très agréable d'ailleurs.

Enfin au niveau des voitures, de tout et surtout de n'importe quoi.
Déjà très forte présence de voitures US, ce qui s'explique par la sitation géographique du pays. Ford (beaucoups), Dodge, Rover, Chrysler (enfin Astra), ... Souvent c'est soit des vieilles caisses déglinguées genre vieille Dodge ou viel pick-up pourri ou alors de très belles voitures dans les quartiers chics.

Des Japonaises aussi, Mitsubishi, Nissan, etc ...


Mais, surprise, beaucoups d'Européenes (Volswaguen, Fiat ...), en particuliers de France. Renault, Peugeot et Citroën partout, des 206, des Clios (longues), des 405, ... Chose curieuse, ici Astra et Chevrolet sont la même marque.



Petite curiosité sur une Gol de chez Audi-Volswaguen ...


Il faut aussi savoir qu'ici on roule encore en 4L et que les R11, R14 ou même les sacro-sainte R19 ont une belle fin de vie ! Ce qui est marrant c'est de voir plein de vieilles bagnoles, en particulier les vieilles américaines, certaines semblent toutes droit sorties d'un film de Tarantino ...


Et comme dirait mon frère, "Ça fait plaisir de revoir des Fiat Uno"


Enfin pour finir un petit aperçu de véhicules force l'ordre





Yeah Poncho !






: )

mardi 14 avril 2009

La Casa d'Ernesto

Alors là royal, pour une fois un bon trajet en bus. Déjà c'était un casino, fauteuil en cuir rouge, tepis rouge dans l'allée centrale, petites lumières tamisées, même un distributeur de café et de jus de fruits ! Trop bien dormi, mais trop peu aussi, arrivée à 8h du mat'. Je me reveille d'un coups en m'apercevant que, merde on est arrivé ! Mais depuis combien de temps ? Je sors vite fait du bus en tombant nez-à-nez avec le chauffeur en train de discuter avec le mec qui sort les bagages, ce dernier ayant mon sac sur le dos. Comprenant que c'est le mien, il me le refile.

Question, que se serait-il passé si je m'étais pas reveillé à temps ? Et où qu'il serait passé mon sac ? Je ne préfère pas y penser et je file à une agence me renseigner sur les horaires du prochain minibus. A peine le temps d'acheter les billets que je file pour pas le louper, ce minibus pour Santa Maria.

Cette petite ville à proximité de Cordoba abrite la maison d'enfance d'Ernesto Guevara, depuis 2001 convertit en musée sur le Che et son enfance dans là-dite maison.




La famille Guevara s'installe ici peu de temps après la naissance de futur revolutionnaire, en raison de ses problèmes d'asthme, le climat étant plus favorable que la pollution de Cordoba. On peut y voir des photos d'enfance, où il s'acharne à continuer à lire même pendant ses crises, des photos avec ses copains, en culottes courtes, les itinéraires de ses voyages à vélos et en motos en Amérique du Sud, des témoignages de sa nounou de l'epoque, une tuile de l'école où il fût fusillé en Bolivie, des lettres à ses enfants, des photos de sa petite famille ainsi que des objets plus ou moins personnels. Une balle offerte à un journaliste uruguayien, une pipe, un cigare, la replique d'époque de sa moto, ...

Avoir mélangé enfance et combat du Che est une riche idée qui permet de mieux découvrir l'homme derrière le revolutionnaire. Ce musée est assez touchant, difficile de ne pas être insensible à sa cause, surtout lorsque l'on voit l'état du monde actuellement ...




Notons que je n'ai pas eu le temps de visiter Cordoba et son centre-ville, qui je pense aurait été assez desert, étant un samedi dans l'une des plus grosse ville étudiante du monde (12% de la pop de la ville).

Et ici quand on attend son bus, on peut regarder la Passion du Christ dans la station de bus.






Et voilà c'était mon souvenir ...

Sondage

Attention, une réponse possible, fin du sondage dans une semaine !

lundi 13 avril 2009

Cafayate


Depart en debut d'aprem de Salta, je manque de rater le bus, heureusement que les conducteurs sont sympas, enfin bref je grimpe dans un minibus et zou.

La route qui rejoins Salta à Cafayate est la Ruta 9,plus longue que l'autopista, mais bien plus belle, en effet elle passe pas des vallées majestueuses, avec leurs lots de roches abruptes et différents couleurs. Le trajet et donc extrement plaisant. Enfin plaisant pour les yeux parce que le chauffeur est cinglé. A certains endroits la route est à peine large pour 2 véhicules. Pas grave, on va doubler un autre minibus. Un virage sans visibilité avec un ravin d'un côté ? On double, rien à foutre !! J'ai vraiment cru qu'on allait crever. Le mec conduisait comme un malde sans déconner.

Logé au Rusty K, cette auberge a tout pour plaire, equipe adorable, propreté cadre sympa,ça a vraiment été le bonheur. Après un petit tour à l'office de tourisme, je récupère une carte du bled et commence à refléchir à ce que je vais faire.

Le soir je rencontre quelques personnes dansla guest. Santiago, un porteños me propose de manger une parilla avec lui, les autres personnes mangeant aussi à la guest. On discute un peu en buvant le maté avec Daniel, le gérant dela guest. L'ambiance est vraiment relax.

La nuit tombe et on va faire une course pour ce soir. Pour 14 AR$ (à peine 3.5€), on achete 2 tomates, un peu de pain, 3 chorizos (petites saucisses) et 700 grs de viande.

Je ne sais pas si c'est le fait de me sentir super bien là où j'étais,mais je crois que c'était le meilleurs repas de mon voyage. Cette viande, hummmmmm, préparé et cuite avec amour, ayant pour seule sauce son sang et du gros sel. Une barback d'un gout incroyable, "muy rico" comme le disent les argentins. Sans déconner, c'était hallucinant comment c'était bon.

Le lendemain je commence par aller dans une bodega. Les Bodegas, fabriques de vins, sont une spécialité de la région, faisant parties de la culture de Cafayate. Se sont des vins reputés en Argentine et aussi des vins réputés dans le monde et donc exportés. Il y en a en tout une dizaine, plus ou moins biens.

Ce matin, je choisit la Bodega Nanni. Installée dans la ville, c'est une jolie batisse avec une gentille petite cour interieure. La visite gratuite se fait en intimité, avec seulement 6 personnes,ce qui est assez appréciable. On y voit le procédé de fabrication, les diverses phases de fermentation et les tonneaux dans lesquels repose les litrons. Cette sympathique visite se termine par une dégustation. Je ne suis ni grand amateur ni grand connaisseur de vin, mais il ne me semble pas que se soit de grosses references. Seule le Torrontes Tierno retient mon palais, vin suave et legerement sucré. Les autres, ben je trouve qu'ils piquent un peu. Disons le franchement, les blancs que nous avons goutés depuis que nous sommes en Argentine ne sont pas supers. Mais c'est le folklore local.

Une chose que l'on remarque à Cafayate et dans le reste du pays, c'est qu'ici on voit surtout des natifs, des gens qui ont le teint mat et des traits amerindiens, incas, ce qui fait plaisir. Et oui l'Argentine c'est avant tout des Indiens, pas un mélange d'espagnols et d'italiens. On se croirait un peu dans un autre pays, ça n'a rien à voir avec le reste du pays (et encore moins avec Buenos Aires). les gens sont beaucoups plus sympas et avenants, ça change! Non pas que ailleurs les gens soient mauvais, juste ici on sent que c'est pas pareil, peut être le fait de se trouver dans la nature y est aussi pour quelque chose.

L'aprem je rejoins l'ami Santiago pour aller dans la Quebrada, accompagné de Walter, notre guide/chauffeur. Cette vallée est une merveille, temoin du passage du temps, les roches qui composent le paysages sont stupéfiantes. On voit distinctement le travail du vent qui a façonné les rochers, sur lesquels ont peut voir plus de 50 couches de couleurs différentes (jaunes, bleu, turquoise ...). Sous nos pieds il y a du sable, comme si nous étions à la plage, ce sable est là depuis des millions d'années nous apprends Walter, avant que soient formées les montagnes des Andes, ici il y avait une mer. Difficile à imaginer ...

Plus loin coule un rio, le long de roches abruptes, certaines ont d'ailleurs de drole de forme comme cette locomotive ...

C'est presque comme à Tuc Plage !

Plus loin en voiture nous entrons dans ce qui s'appelle ici l'emphitheatre, un creux entre deux falaises, un peu comme un emphithatre. Puis plus loin la Gargantua del Diablo, une grande gorge dans les roches. Très haut, on a presque l'impression qu'on pourrait facilement grimper avec ses pans creusés par les courants d'air qui s'engouffrent ici. Notre guide nous apprend que chaque années il y a 1 ou plusieurs mecs qui meurent en essayant de grimper. Escalade deconseillée donc ...

Après avoir vue l'obelisque et un crapaud géant,

Nous arrivons au mirador. A la sortie d'un virage entre 2 colline, on grimpe vite fait pour avoir une vue incroyable sur la Vallée. C'est magnifique.

On distingue nettement qu'il y a bien longtemps devait ici se trouver un enorme etendue d'eau, vue le creux qui est resté ... Le soleil se couche sur ce somptueux paysage, le mélange de couleurs est sublime. Entre les ocres des montagnes et les pans de verdures en passant par le ciel d'un bleu bien pur ... hallucinant, le genre de chose qu'on ne voit que dans les livres ...

Sur le mirador, une pancarte reprenant une phrase d'un poète de la région.

C'est la tête chargée de souvenirs que nous rentrons ...

Le soir, avec Santiago, on décide de bouffer à la Casa Empanadas, un petit restos qui ne sert que des empanadas, mais nom de zeus qu'ils y sont trop bons !! Differents fromages, viande, mais, poivons, chacuns ont un gout unique et delicieux, le tout arrosé d'un petit vins de Salta ...

A ce propos il est interessant de se pencher un instant sur la gastronomie. Les Argentins ont plutôt l'air en bonne santé, sans doute un peu plus de surpoids que chez nous, mais ça se tient. Et pourtant ça pourrait être pire. En effet ils sont pas mal envahis de malbouffe, surtout dans les grandes villes. En plus des traditionnels McDo et Burger Kings, tout les 100 mts on tombe sur un Maxikiosco. Ces petites échoppes sont des magasins à merde, on y vend uniquement des snacks, des barres chocolatés, des boissons gazeuses sucrées, etc ... Impossible d'y échapper il y en a partout, il existe même des chaines de Kiosco (les 25 hrs). Autre particularités, les SuperPanchos. Non ce n'est pas le nom d'un super-héros Mexicain, un Superpancho, c'est tout simplement un hot-dog. Ici il y en a de toutes sortes, avec toutes les sauces possibles et imaginables, une véritable institution ... Et sachant que les sodas sont moins chers que la flotte, ben ça boit beaucoups de sucre (et toujours avec une paille !). Enfin ce qui m'a le plus surpris c'est la Kin, une marque de bouteille d'eau fabriquée par ... Coca ! Donc même si tu te dis que tu vas acheter de l'eau plutôt que du soda, ben tu achètes à Coca, que tu le veille ou non ! Et à Salta par exemple, quasiment impossible de trouver une autre marque de bouteille d'eau ... Niveau malbouffe, les States ont bien fait leurs boulots ...

Mais rassurons nous, il y a aussi du très bon miam miam en Argentine ! Tendre, riche, genereuse et goutue, la viande est Ze spécialité, souvent servie avec quelques papas fritas (frites). C'est presque un crime de repartir d'ici sans y gouter. La viande est (presque) toujours cuite à la parilla, une grille sur des braises (ce qu'on appelerais barbecue chez nous). Ce pendant le système de la parilla difère du barbecue car c'est en fait un grille sur un système de poulie pour pouvoir choisir si l'on fait cuire la viande près ou loin des braises. Dans tout les jardins et même dans les parcs on trouve des parillas.
Autre spécialités, les empanadas bien sur, petits chaussons remplis de poulet, boeufs, legumes, fromages, etc ... Pas mal de plat du nord avec du maïs, comme les tamales, mix de viande et légume cuit dans une feuille de maïs. Les tortilla, simple galette de farine cuite à la parilla.

Ici on mange peu de légumes et se sont souvent les même qui reviennent (tomate, pomme de terre, ...). On m'a dit en plaisantant que les végétariens sont virés du pays !

Sans oublier les licuados, mix de fruits frais et de lait (ou d'eau, c'est au choix), avec plus ou moins de sucre. Super bon et rafraichissant.

L'alcool n'est pas en reste avec le piscosur (alcool chilien également consommé ici), je trouve pas ça super bon, donc je m'étendrais pas deçu, disons que ça a une couleur verte/turquoise et un gout ... bizarre. Du vins aussi et de la bière. La Quilmes est la bière officielle du pays, une blonde assez douce. Il y a également la Salta, la Guarani, Isenbeck, Brahma; on trouve aussi des bières d'importation, de l'Heineken, un peu de Budweiser et surtout de la Stella (Wéééé, la Belgique !!).

Enfin il faut savoir que la cuisine italienne (pizza, pates, glace, ...) est aussi présente. Cela est dûe au fait que un tiers de la population Argentine est d'origine ou a des origines italiennes.

En gros ici on mange bien, mais faut pas non plus se laisser aller !

Tortilla à la parilla

Après les quelques empanadas de la Casa, on va à la heladeria Miranda, le patron, un vieux bonhomme qui traine dans le coin, est le premier à avoir eu l'idée de faire des glaces au vins ! Fameuse dans toute la ville et le pays (voir dans le monde), il y a 2 parfums : Torrontes et Cabernet (blanc et rouge). Je ne saurais dire lequel je préfère tant les 2 sont trop bons, on sent bien le gout du vins, les aromes, je trouve que c'est même meilleurs que les vins goutés avant. J'ai plusieurs fois pris une petite glace en fin de soirée pendant le séjour, histoire de bien en profiter ...

Le lendemain, visite de Tambo, fabrique de fromage de chèvre. Très interessant, on y voit les differents types de chèvres, d'angleterre, d'argentine ou de nouvelle-zelande, chacune étant élevées pour le lait, la chair ou les 2. Les bêtes sont mises dans des ranchs, suivant un procédé rigoureux suivant qu'elles sont de la même ligné, ayant ou pas été mises en cloque par le même mâle. Il y a même des mâles castrés mis dans les enclos uniquement pour chauffer les chèvres, ensuite un mâle (non castré cette fois) rentre, et hop, plus de 60 fécondation dans la jounée ! Ça c'est du boulot (hein paco ?).

Detail amusant : lors de la traite, ammenés dans un entrepot où elles sont attachées, pour pas que les chèvres stressent trop, de la musique classique est diffusée pour les calmer (et ça marche). Comme pour les bodegas, la visite s'achève par une degustation de fromage.

L'aprem, après une marche dans la poussière, j'arrive au bord du Rio Colorado. Bof, un peu déçu, je m'attendais à un truc plus fun. En rentrant, une drole de rencontre ...

Le soir, après avoir acheté encore plus de viande que la dernière fois (1,1k pour 2 cette fois) on fait une grande tablée avec les autres gens de la guests, avec vins et bieres. Super soirée, je rencontre un couple d'anglais charmant en tour du monde, une allemande qui passe 1 an dans le pays rejoins par sa famille, d'autres américaines. Bref bonne ambiance et bonne bouffe.

Nouvelle bodega, Etchart. Située à 5 km du village, je prends une bicyclette à la guest pour y aller. La visite est sensiblement la même, mais le vin est meilleurs.
L'aprem, après avoir flané dans le marché artisanal autour de la place centrale, je pars grimper en haut d'une petite colline pour admirer la vue sur la ville. Arrivé en haut, se trouve une espèce de petite chapelle, pas de problème donc, Djézeusse protège la ville.

La vue est sympa, mais quelques gouttes commencent à tomber.

La soirée se passe tranquillement, je prends quelques empanadas au marché, on regarde le foot en prenant le mate ...

Aujourd'hui je repars (putain déjà !?) en fin d'aprem pour Cordoba. Je me lève pas trop tard, histoire de faire 2-3 achats et je grimpe dans un bus direction les ruines de Quilmes. Le bus cahote gentiment et effectue quelques manoeuvres hasardeuses dûes à la crue du Rio (sans doute la pluie de hier). Ma voisine fait le signe de croix chaque fois qu'on passe devant un cimetière. Oui, ici on les gens sont très croyants, pas mal de portraits ou phrases de Djézeusse. Il est aussi interessant de remarquer que le pays compte beaucoups de strucutres pour handicapés et donc d'handicapés, cela s'explique sans doute du fait que la religion pousse les gens a vouloir accoucher d'un enfant même si l'on sait qu'il va être handicapé.
Le bus me dépose enfin sur le site de Quilmes. Et c'est parti pour 5 km de marche sous le soleil. Ah non, en fait une voiture me prend en stop. Une vieille guimbarde tremblotante, toute déglingué, trajet court mais remué ...

Arrivé sur le lieu à proprement parlé, je me dis :
A merde, en effet c'est juste des ruines
Ben oui, c'est un peu pas super. Ces ruines sont les vestiges d'une cité batie par les indiens Quilmes, avant qu'ils ne se fassent massacrer par les Espagnols (après 130 ans de baston) et déporter à Buenos Aires où certains servir de mains d'oeuvre pour batir une fabrique de biere. Pour les remercier, la bière porte leur nom (gonflés les Espagnols).

Le sympathique animal que voilà

Revenons en aux ruines. Pas très impressionnant, limite on dirait que c'est pas rangé, ces ruines prennent tout leur sens lorsqu'on monte la colline contre laquelle était appuyée la ville.

Ah bah oui là du coups c'est mieux.

Vu d'en haut on comprend à quel point la ville était strucutrée et construite, les delimitations des batiments apparaissent clairement. De l'autre versant de la colline on devinne les ruines qui n'ont pas été réstaurées, ce qui laisse pensé que ce qui a été réhabilité ne doit représenter qu'un quart ou un cinquième de ce qu'était la ville.

L'aspect labirynthique est fascinant, la ville devait être un vrai dédale de rues où se paumait facilement. Je reste moment à regarder tout ça, un peu perdu dans mon imagination, à essayer de voir à quoi ça devait ressembler.

Pendant la descente, une grosse mante religieuse me regarde bizarrement.

Je refait le chemin du retour à pied cette fois, sous une chaleur crevante. Trois qurt d'heure à attendre jusqu'au prochain bus. Je vais acheter de quoi manger àun bonhomme qui vend ses produits locaux.
Un chien un peu farouche m'accompagne pour ce festin.
Et voilà, retour à Cafayate et départ pour Cordoba. Un peu triste de partir d'ici, peut être la région que j'ai préféré de mon voyage, des gens adorables, plein de choses à voir, à faire, à manger ou boire. Je m'était bien habitué à c'tte ville, dommage de devoir repartir ...