vendredi 27 février 2009
jeudi 26 février 2009
23 Fevrier
Le petit dej dans le ventre, nous commencons donc une marche de 11 km pour 750 metres de denivelé. Deja, gros coups de bol, un enorme soleil, chose assez rarissime. Ça commence en grimpant doucement.
On continue a travers la foret, en faisant des petites pauses de temps en temps, histoire de boire un peu d'eau quand même.
Les derniers 200 metres sont assez durs. Ça grimpe sec et en plein soleil, les cailloux glissent sous nos pieds et c'est assez essouflant. Mais arrive en haut, nom de zeus Marty !
Quel vue ! Devant nous un lac couleur vert magnifique avec le Fitz Roy derriere. La vue est epoustouflante !
En faisant le tour du lac, on voit la cascade qui s'ecoule dans la montagne. En ayant grimpe aussi haut, l'air s'est un peu rareifie et les oreilles se bouchent un peu comme lorsqu'un avion decolle, mais malgres la hauteur, il faut quand même assez chaud.
La descente est tout de même plus facile. Vers la fin on croise 2 lamas blanc, marrant.
J'ai les pieds defoncés et une belle ampoule, mais ca valait le coups.
lundi 23 février 2009
photos
22 Fevrier
Depart donc apres une nuit en dortoir dans une auberge tenue par un rasta avec sa petite famille.
Les 3h de marche offrent des spectacles etonnants.
Vers 10h30 j'ai trouve un sac en plastique avec un sandwich. C'est pas tres interessant, mais ca meritait d'etre signale.
Tout en marchant on pouvait voir le Fitz Roy, une enorme aiguille enneigee au'on approchera demain. On poursuit en traversant la riviere, en passant dans une petite foret style foret de hobbit avec des oiseaux sympas. Le vent souffle tres fort, si bien qu'on doit mettre pull et coupe vent. Arrive pres de la lagune, il commence a pleuvoir (et merde). Et comme le vent souffle un truc de ouf et ben ca fouette la gueule et c'est pas cool du tout.
Arrive en face de la lagune, il fait un temps de chiotte.
Visiblement c'est souvent le cas puisqu'on s'abrite tout de suite derriere une sorte d'enceinte faite de pierre empilee. Le vent et la pluie finissent par se calmer, juste le temps de prendre une photo et de manger. Avec mon frangin on decide d'aller de faire le tour pour s'approcher tout pres du glacier, mais le vent se releve. Comme de toute facon le temps se couvre serieusement et qu'on verra rien, on decide de redescendre. On ira aussi vite qu les nuages, car on a ete tallonne par la pluie jusqu'a revenir au village. Un peu dommage pour une journee annoncée super belle.Resultat une ampoule a la con.
21 Fevrier
Avant de partir a 13 heure pour El chalten, plus au Nord, on se balade un peu. Des hauteurs de la ville, on a une belle vue sur la lagune couleur jade, contrastant avec les collines et le sable ocre. Au loin, a plusieurs kilometres, des sommets enneige. Ce paysage ressemble pas mal a ce que l'on peut voir dans les westerns americains, avec des roches ocres abruptes, des routes qui traversent les immenses vallees ... On peut aussi apercevoir de grands rapaces planer ...
Un petit mot sur la ville. El Calalafate n'est pas un repaire de bandidos comme pourrait le croire certains. Une ville d'une quinzaine de milliers d'habitants, acueillants enormement de touristes (favorisé par le récent aéroport) qui en font leur point de depart pour des balades dans les montagnes. Le centre ville est tout a fait charmant, avec des maisons fait en bois et en pierre, beaucoup de charme. Je suis en peu deçu de ne pas pouvoir rester plus longtemps.
Le bus demarre a 13h et le voyage dure 3 heures .Uniquement du desert (et 2 lagunes). On se croirait dans un film, de la route a perte de vue, on croise quelques voitures, pas un bruit autour de soi, je trouve qu'il y a quelque chose de magique dans cette traversée ! Un moment le bus fait un halte dans une espece de maison paumée dans le trou du cul du desert. Je me dis que ca doit etre sacrement galère pour allez bosser la bas tout les jours, un peu comme sur nos aires de repos autoroutière ...
Enfin on arrive a El Chalten, capital national du trekking ! Seulement 700 habitants, mais la ville est en pleine essor et plusieurs hotels sont en construction. Nichée dans une vallée bien plate, a
La ville est minuscule mais tres tres charmante. En fait je crois que j'aime bien les petites villes avec des montagnes autours, il m'en faut peu finalement ...
Plus serieusement, il y a encore un cote sauvage ,paumé et pas encore completement défiguré par le tourisme qui donne envie de s'attarder dans ces montagnes.
Apres avoir pris des renseignements pour le lendemain, on voir boire un coups dans une cerveria. On goute la biere locale, mais malheureusement la serveuse ne sait pas servir la biere (la pauvre pose simplement le godet et baisse le levier de la tireuse, hérétisme), du coups trop de mousse, c'est con cette biere maison est bien bonne ! J'ai aussi mangé le plat du coin, le locro, en fait c'est une sorte de plat de la montagne, avec del a viande, des legumes, des fayots, le tout un peu releve. Servie dans un bol et mange a la cuillere, ça calle bien le bide.
D'ailleurs ca me fait penser. L'Argentine est en fait un des pays les moins dangeureux et moins pauvre d'Amerique du Sud ,donc la vie coute un peu plus cher que l'on s'imaginait. De plus la crise en 2001/2002 a fait remonter l'economie de +45% sur 5 ans cumule, doc le pesos a pris de la valeur. C'est environ 5 pesos pour 1 euros, 1L de biere en magasin est environ a 10 pesos. Cela dit, ça reste bien evidemment abordable.
En allant me coucher, je leve la tete. Etant perdu dans les montagnes en pleines pampa, sans eclairages a plus de
20 Fevrier
Le Glacier du Perito Moreno est impressionnant : haut de
Ce glacier fait partie de la mer de glace, qui est le troisieme plus gros glacier au monde (apres l'Artique t l'Antartique). La particularite qui fit le renomme du Perito Moreno est que c'est un glacier qui avance, c'est a dire que de la glace se forme au bout du glacier, poussant celui ci aui fini par ce casser au extremite, donc en fait c'est un des rares glacier qui ne "meurt" pas.
Enfin, ca c'est ce qui est ecrit pour faire un de la pub. En fait les glaces fondent et se detachent au sommet des montagnes, poussant ainsi le glacier. D'ailleurs, les sommets ont perdus
N'empeche que c'est tres beau (et aussi assez triste finalement) a voir et qu'en plus il y avait du soleil pour pleinement en profiter.
C'est chouette et fatiguant, j'ai pionce comme une masse dans la caisse.
19 fevrier
Apres 2 heures de vol, on se pose sur l'unique piste de l'aeroport. D'ailleurs on dirait un aeroport playmobil, un seul petit batiment et c'est tout. Je retrouve mes parents, mon frere et ma belle soeur au volant d'une Gol (c'est un peu comme une Golf de Volksagen mais sans le F a la fin).
Centre ville de El Calafate
On roule un peu dans la pampa desertique, et c'est vrament super beau. Des km et des km carre d'etendues vides parsemees de quelques brousailles ,d'herbes et de rochers. C'est la region de
L'elevage est une des fierte du pays, vu que les bestiaux peuvent se dorer la pillule et brouter des tranquillos. Du coups, la viande est excellente ,le steack est enorme et pas (trop) cher. Avec mon frere, on s'est leste le bide avec pas loin de 500 grammes de bidoche bien tendre.
Les paysages rocheux et desertiques sont vraiment tres impressionnants. Il y a d'ailleurs une route qui traverse le pays a travers le desert, la route 40, qui est un peu l'equivalent de la route 66 au USA.
jeudi 19 février 2009
Depart
Apres quelques bieres avec l´ami Damien, il me depose vers 4h00 a Orly.
2 sacs : 11 et 8 kilos (pas enorme en fait)
L´avion decolle a l´heure, escalle a Madrid, le temps de faire un trou de la taille de ma main dans mon futal, puis redecollage pour arrivee plus tot que prevu a Buenos Aires a 20h30, 4h de decalage.
Apres avoir recupere mon sac, je me renseigne pour trouver un hotel dans le coin, demain je repars pour le sud.
Premier probleme, les argentins parlent super vite et c´est pas facile a comprendre. Malgres tout, j´apprends qu´il n´y a pas d´hotels proches, il faut se rendre dans le ville et de preference dans un quartier tranquille, genre le centre. En discutant avec un policier, un chauffeur de taxi me propose ses services, et comme j´ai pas trop le choix, ben je lui demande de me conduire vers un hotel.
On embarque donc dans son taco jaune et noir (il existe 2 types de taxis a BA, j´y reviendrais plus tard) et c´est partie pour trajet mouvemente !
Tout d´abord le chauffeur ralentit sur l´autoroute et me dit qu´il ´s´arrete un coups pour pisser. Puis apres s´etre vide, on repart. Puis on s´arrete a nouveau, on attends a la sortie du centre commercial que son fils (cuisto chez McDo) sorte du boulot. Puis on repart (avec son fils) direction la station essence, histoire de reprendre un peu de gasoline.
Enfin il me depose dans un hotel. Sympa mais un peu filou le mec repart (sans m´avoir trop trop arnaque non plus).
Buenos Aires vue d'avion
Trop creve pour avoir une premiere impression, je prends une douche et je vais pionce.