samedi 28 mars 2009

Guiness Book

Le bus part de Sao Paulo dimanche 22 Mars à 21h pour Campo Grande. A partir de là, on va voir ce qui est le mieux pour visiter le Pantanal. Gros comme 2 fois la France, ce parc peut se visiter pour y découvrir sa faune et sa flore.
Départ à 21h donc, ça nous évite de perdre du temps en voyageant de nuit. Comme auparavant en Argentine, le bus est top confort, avec des dossiers biens inclinable et tout le tralala. Nickel quoi, sauf que pour une raison inconnue, le chauffeur pousse la clim à fond. Bien qu'il fasse chaud dehors, on gèle dans le bus. Les Brésiliens eux ont l'habitude :ils voyagent avec une petite couette. Nous on a froid. Cependant petit conseil si vous circulez en bus en Amérique du Sud, asseyez vous à l'arrière, il fait plus chaud.

Arrivée à Campo Grande à 10h heure locale (-1h GMT par rapport à Sao Paulo). A peine descendu du bus pour récupérer nos sacs qu'un type nous saute dessus pour nous présenter son offre de voyage, jusqu'à nous inviter dans son échoppe pour nous parler plus en détails des séjours qu'il propose dans le parc. Après 14h de bus, on est un peu crevé et donc c'est pas vraiment le bon moment. Gilbert (c'est son nom) insiste et fini par partir pour prendre d'autre renseignements ailleurs.
Un autre bus part pour Miranda à 12h, cette ville est plus proche du parc et nous permettra peut être de pouvoir passer par un autre type de formule qu'un séjour tout organisé. On profit de l'attente pour manger un burger.

On dirait pas comme ça, mais c'est le burger le moins crade que j'ai mangé


Il convient d'ailleurs à ce sujet de faire un point sur le côté gastronomique du pays. Si on ne veut pas exploser son budget, il n'y a pas 36 solutions.
Soit on mange dans un petit snacks, ça veut donc dire burger, hot-dog, trucs frit et autre. Soit l'autre alternative sont les buffet à volonté, souvient au poids (ex : 100 grs = 1.50 R$), cela s'avère être une alternative intéressante pour peu que le buffet ne soit pas trop dégueulasse.


Une autre spécificité de la gastronomie du pays sont les nombreux jus de fruits frais. Ces sucos sont des fruits mixés avec de l'eau et plus ou moins de sucre. Délicieux et rafraîchissant.

Miranda


Le bus démarre à 12h et nous arrivons 3h30 plus tard à Miranda. A l'office de tourisme de la ville, grosse claque. Non seulement impossible de visiter le parc autrement qu'en passant par une formule pension + activités, mais en plus c'est la fête du slip pour les prix : 100€/jour ! La sympathique dame de l'office à beau chercher, le moins cher est à 90€. Merci mais non.
Honteux, nous rappelons Gilbert pour finalement accepter son offre. Le problème est que l'on doive retourner à Campo Grande pour reprendre un bus vers le parc où se trouve notre pension, le trajet faisant parti du prix. Donc retour à Campo Grande et re-3h30 de bus pendant lesquelles le chauffeur donne l'impression de faire le Dakar, ça secoue dans tout les sens.

22h, on descend du bus, pas de Gilbert. Gillou où es-tu ?
« C'est vous les Français ? Suivez mois je travaille avec Gilbert »
Ouais en fait le type que j'ai eu au téléphone n'était pas du tout Gilbert, c'est même son concurrent dont l'agence est juste en face de celle de Gillou. Quand je l'ai eu au téléphone plus tôt dans la journée, j'aurais pus demander Mickey Mouse que le gars m'aurait dit oui, du moment que ça lui faisait des clients.
Enfin ca on s'en fout un peu, c'est plus de 2 fois moins cher que les prix à Miranda, donc on signe. A minuit le bus nous emmène à un point de rendez-vous et de là une voiture nous emmène jusqu'à la pension.
Et c'est reparti pour 4h30 de bus. Et oui en une journée nous aurons prix 3 fois la même portion de route. Balèze.

A 4h0 du matin donc, le bus s'arrête au bord de la route, un peu au milieu de nul part.


Le chauffeur nous sort les bagages et le bus repart. D'un coté de la route un petit poste de police, de l'autre, une espèce de maison avec un petit espace à l'abris, protège de moustiquaires. Autour, la jungle, le Pantanal quoi. Pas de voiture en vue. On attend.

''Oh putain, à tout les coups on s'est fait enfler !"

Il fait nuit et c'est le paradis des moustiques. On s'asperge de produit et on se met un peu à l'abris (d'autant plus que je suis pas vacciné contre la fièvre jaune). Une voiture arrive et repart 20 min après. On attend, autour de nous dans la nuit, plein de bruits et de sons d'animaux et insectes. Puis le jour se lève doucement. C'est superbe, plein de couleurs, vraiment magnifique et calme.


Des poules débarquent et se baladent au milieu de la route, à coté de quelques aigles. Des chiens sortent de la maison, suivis de quelques types, encore un peu fatigués. Ils n'ont pas l'air surpris de nous voir. Après 2h d'attente, la voiture arrive enfin. Le chauffeur et les responsables de la pension s'excusent platement, ils ont été prévenu au dernier moment.

Bilan de la journée : 25h30 de bus sur 32h30 de voyage.

Nouveau Départ



Alors j'ai écouté les sages conseils.

Vendredi 20 mars, levé a 7h, on fait les sacs et zou, direction l'aéroport. D'abord faut que j'achète mon billet, au comptoir de la LAN (rien a voir avec Francis ... la LAN, Lalanne ...), une compagnie aérienne pas super. Ils refusent de me vendre un billet parce qu'ils ne savent pas si l'avion va avoir du retard. Génial, bravo les gars, du coups je file chez l'autre compagnie qui se partage le vol, la TAM, et eux me réservent mon billet et ainsi qu'un billet sur le vol suivant, au cas ou il y aurait un problème. Finalement l'avion aura 45 min de retard, pas trop grave, on a juste galèrer dans les duty free.
Malgré tout ca, on entre dans un avion nickel tout neuf et on décolle direction Sao Paulo.


Et oui, plutôt que risquer de ne pas trouver de travail à Buenos Aires, je vais suivre Aude et Matt pour un petit bout au Brésil. Autant profiter d'être en Amérique du Sud. Apres Sao Paulo, on ira dans les terres puis vers Iguazu. Là je redescendrais vers Buenos Aires par Cafayate, Salta, Cordoba, ...
Après avoir récupérer les bagages, on récupère quelques infos a l'office de tourisme et on change un peu d'argent, et alors là attention, sortez la vaseline. 1 € = 2.85 Real (R$). Ouch ! Du coups, le Brésil s'avère être un pays assez cher, du moins beaucoup plus qu'on ne l'imaginait. 90 R$ la chambre de 3 au Formule 1, c'est moins cher que la guest recommandée par l'office de l'aéroport !
On pose les affaires et on se met en quête d'infos sur le pays pour organiser le trip. Il y a une Fnac dans un autre quartier, peut être là bas on trouvera un guide en français.


La première chose qui frappe a Sao Paulo, c'est l'extrême pauvreté. Beaucoup de gens vivent dans la rue, cette misère a quelque chose de très violent, visuellement c'est très dur. Beaucoup dorment à même le sol ou mangent dans un carton. Ça donne une bonne claque qui ramène à la réalité Pourtant peu font la manche. C'est d'autant plus dur que le contraste entre les gros buildings et les taudis est frappant. Car Sao Paulo avec ses 18 millions d'habitants est aussi la capitale économique du pays. Se balader entre les gratte ciel dans les rues piétonnes donne l'impression d'être tout minuscule.



On prend le métro et là nouveau choc, c'est la folie ! ça grouille de monde, les tourniquets sont blindés, il y a carrément des couloirs peints sur le sol façon piste de couse. Les stations sont gigantesques et le flot de personnes qui transite est hallucinant. Pis la stations est bien profonde sous terre, bref faut pas être trop claustro ...


Le seul guide à la Fnac est un Michelin, mouais c'est mieux que rien. On en profite pour écouter un peu un concert dans le magasin, un groupe de musique Brésilienne, très sympa.



Malgré la barrière de la langue (et non je ne comprends pas un traître mot de portugais), les gens sont malgré tout extrêmement sympathiques et font des efforts pour se faire comprendre, plus à mon goût qu'en Argentine.

Le lendemain, on a décide de comment que ça va se passer. Demain soir on prend un bus de nuit pour Campo Grande. De là se trouve le Parc du Pantanal, une réserve naturelle gigantesque avec un max d'animaux à voir. On se renseigne sur la région, envoie de quelques mails à des guests et cette aprem, on va se balader un peu en ville. Dans une rue, on tombe sur quelques mecs en pleine capoeira, avec autour d'eux des musiciens, chouette mais pas dingue.

Plus loin en descendant la rue, on arrive dans le centre ville, rues commercantes, buildings, on peut même y voir une sorte de réplique de l'Empire State Building en plus petit. Malheureusement il commence à pleuvoir et ca va pas en s'arrengeant. On bat en retrait direction le formule 1, temps de merde.

Une cabine téléphonique.


Sur le chemin, on s'arrête dans un grand centre commercial entièrement dédié au punks-skaters-gothics. Trop drôle, les gens ont de sacrées touches, après avoir bien rigole on fini par rentrer.


Le soir on mange dans un resto self ou les serveurs se baladent avec des grosses brochettes de différentes viandes qu'ils découpent à volonté. Miam


Toujours avec un temps gris, le lendemain on va au musée d'art Afro-Brésilien, histoire de pas rester dehors.
On reprend le métro dans lequel nous assistons à un spectacle étonnant. Je ne sais pas s'il y a eu ou s'il va y avoir match de foot, en tout cas ici c'est rempli de supporters, tous en blanc aux couleurs de leur équipe. Ça chante et ca gueule partout, plein de flics qu courent dans tout les sens pour éviter que ça déborde. Le autres gens attendent que tout ce petit monde parte. Les flics réussissent quand même à faire rentrer tout les mecs dans une seule rame. Impressionnant.


Le musée se trouve au fond d'un parc. Visiblement très animé comme nous sommes dimanche, beaucoup de jeunes qui font de tout et surtout n'importe quoi : du skate, de la tecktonik hardcore (véridique), des combats avec des épées en mousse ...
La visite s'avère assez décevante, la faute a une organisation un peu foutue n'importe comment à l'intérieur et toutes les explications en portugais uniquement. D'ailleurs à ce sujet, en faite cette langue ressemble vachement à de l'espagnol déformé, je constate aussi que « Do Vale » est un nom visiblement très courant ici ... En sortant de ce musée a la c.., on retraverse tranquillement le parc en regardant le soleil se coucher.


Retour à l'hôtel, on récupère les sacs, mange un morceau et on grimpe dans le bus pour 14h de folie routière !

vendredi 20 mars 2009

Changement de programme

Difficile de trouver du boulot. Très difficile même. Plusieurs demandes, plusieurs adresses et pas de réponse ou refus, je relance encore et rien. Comme je ne connais personne c'est encore moins evident.
Je me rends compte que finalement je m'y suis pris trop tard, que je ne me suis pas suffisament organisé pour avoir des piste fiables dès mon arrivée. Un mois et demi seulement pour se faire des contacts et travailler c'est juste, sachant que mon niveau en espagnol n'est vraiment pas fameux. J'ai merdé et je m'en rends compte. C'est con c'est sur, mais d'un autre côté ça m'apprendra. En même temps je me doutais que ça allait être difficile.

Matt et Aude rentrent du nord, très enthousiastes. Les paysages sont superbes, les gens adorables, bon trip quoi. Demain il repartent pour le Bresil. de mon côté je me demandent comment rebondir et ne pas me retrouver à galérer dans Buenos Aires. Explorer la ville en tentant de faire un port-folio ? Aller bosser à la pizzeria en bas ?

Puis je repense au fait que je me trouve ici, à 10.000 bornes de chez moi, dans un endroit qui m'est totalement différent, sans les mêmes références. Rien que de savoir que je ne suis même pas sur le même morceau de terre me fait bizarre, ce n'est pas comme si je me trouvais en Chine ou en Afrique. Je suis carrement séparé par un putain d'océan, sur une terre qu'on connait que depuis 500 ans.
Curieuse sensation ... Du coups, ça me parait vraiment le bout du monde. Je ne me sens pas triste ou nostalgique, c'est juste savoir que ça ne se déroule pas comme je l'imaginais, si loin de se que je connais, de ce dont j'ai l'habitude. Je me sens comme ... je ne sais pas ... une sensation vraiment bizarre. Loin de tout ce qui fait que je suis moi même, de mes repères, j'ai un peu l'impression de m'apercevoir que beaucoups de choses me paraissent desormais bien moins importantes.

Mais bon hop, faut pas deconner non plus, on est pas là pour faire une introspection à 2 balles façon philosophie de comptoire. Sans deconner, merde quoi, je suis en Argentine, on est là ou quoi ?

"Tu devrais aller vers le Nord, c'est vraiment super. Parce que c'est con de rester ici si il se passe rien, autant que t'en profite !"
"Bah attends, nous au Bresil, on va aller à Iguazu, tu veux pas venir avec nous ? Comme ça à la limite, ben vu que Iguazu c'est à la frontière avec l"argentine, après tu redescend vers Cordoba !"

Il faut toujours ecouter son grand frère et aussi la copine de son grand frère.

jeudi 19 mars 2009

Mi casa es tu casa

Après quelques recherches sur differents sites, je trouve une offre d’appartement à louer qui semble pas mal, quartier de Palermo. Je suis passé par un site internet, très bien fait d’ailleurs (en français et en español), je vous le recommande si vous allez sur Buenos Aires. (voir la deuxième partie de l’article).
Echange de mails, puis je passe un coups de fil en debut d’aprem.
“Est-ce que tu serais libre maintenant pour une visite ? Parce que après ça va être compliqué”
Le temps de surtir du locutorio et je grimpe dans un taxi, direction l’intersection Bulnes/Cordoba (toujours revé de faire ça, sauter dans un taxi, un peu comme dans les film ricains).
Arrivé sur place, on commence la visite. Première bonne surprise, des gens adorables, parlant français et espagnol. L’appartement se trouve dans un immeuble plutôt grand, assez banal, ayant 14 étages. Il se trouve Calle Cordoba, un peu à cheval sur les quartier Palermo et Recoleta. Les ascenceurs sont oldschools, avec une double porte que l’on doit refermer sinon ça reste bloqué. Marrant.
En entrant dans l’appart, deuxième bonne surprise, c’est vraiment identique aux photos du site, ça ne paraît pas plus petit, c’est très propre et surtout bien calme ! Ça, grace aux fenêtre qui ne donnent pas sur la rue. Donc la vue n’est pas top, mais on s’en fout un peu après tout. Une petite entrée, une salle de bain, une cuisine et une chambre. Bref je vais pas non plus vous décrire tout en details inutiles, cet appart est largement suffisant et cosy (dedicace a Audrey :)
Comme je suis pas le seul sur le coups, c’est decidé, je le prends. Le soir même, je verse un accompte de reservation, dans un bar appelé Gato Negro, petit clin d’oeil au célèbre bistrot parisien.
Et 2 jours après, j’ai amménagé. Et oui c’est un peu tout fou, c’est mon premier appart. Chouette.

J’en profite pour vous donner quelques conseils si jamais vous decidez de vous rendre à Buenos Aires.
Lors de votre arrivée à l’aéroport Ezeisa (à ne pas confondre avec l’aéroport NewBerry) vous devrez obligatoirement prendre un moyen de transport car l’aéroport se trouve bien en dehors de la ville, comme dans beaucoups de pays. Il y a des bus (http://www.guiaezeiza.com.ar/banners/minisitios/combis/servicio_de_combis_ezeiza_capital_federal.php) ou bien des taxis :
- Vous pouvez prendre un bon vieux tacos noir et jaune, attention cependant, ne faites pas comme moi et assuré vous de demander le prix de la course au préalable regardez bien s’il y a un compteur dans le véhicule. Pour vous donner une idée du prix, une course de l’aéroport au centre ville coute environ dans les 90/95 pesos, sois à peu près 20/21€*
- Sinon vous passez par le reseau de remises. Un remis est un taxi que l’on prend sur commande, à l’inverse des taxis jaune et noir, la voiture est généralement plus classe et “banalisée”. Vous ne pouvez pas héler un remis dans la rue. Il faut vous rendre dans une echoppe d’un reseau comme par exemple Tienda Leon (http://www.tiendaleon.com.ar/prehome.asp ). Ces echoppes sont facilement reppérables, avec des grosses inscription “REMISES”. La course est un peu plus cher, mais le prix est fixe d’avance et vous êtes sur que y aura pas d’entourloupe.

Bref, a vous de voir sachant que faut pas non plus flipper avec les taxis traditionnels, faut juste faire gaffe à pas trop se faire avoir, ça fait partie du jeu.

Pour sejourner dans la ville (et plus généralement dans tout le pays), encore une fois, plusieurs posibilites :
- Les Guest House, ou Auberge de Jeunesse en bon François. Peu cher et très répandu, c’est une possibilité si vous n’êtes pas exigent et/ou que votre budget est limité. Comptez environ 35 pesos pour un lit en dortoir de 6 ou 8 (soit environ 8€*). Il existe aussi (plus cher) des chambres de 4 et des chambre avec 1 lit double. Il se peu quand discutant avec les proprios, ces derniers vous propose une chambre à louer au mois. Douche, cuisine et petit dej’ commun, souvent un accès à Internet et casier + cadenas pour securiser vos affaires. Vous pouvez eventuellement faire quelques rencontres, à l’inverse, pas toujours top niveau confort et higyène, peu ou pas d’intimité et ça peu être très relou quand votre chambre est collée au salon commun et que Josie, votre voisine de chambre regarde un show de tango a 2h du mat’ à la téloche avec le son a fond.
- L’hotel, là il y a de tout et pour tout les prix. La qualité et le confort sont logiquement superieurs aux guests. Les prix les moins chers se situent il me semble autour des 60/80 pesos*.
- Louer un appart, cette solution s’avère judicieuse si vous rester un petit moment ou que vous êtes en groupe avec un budget logement qui vous permet d’éviter les guests. Un appart est evidement plus cher et plus difficile a trouver (quoique en s’y prenant à l’avance), mais ça offre de nombreux avantages : confort, on peut se faire sa bouffe peinard, et surtout une complète autonomie. Attention cependant a bien fermer sa porte.
Et comme je suis une bande de mec sympas, quelques liens utiles :
http://www.365buenosaires.com/fra/buenos_aires/hebergement/auberges_de_jeunesse.php : un site avec des adresse de Guest et + encore
http://www.compartodepto.com/ : des petites annonces pour des appart et des colocations, attention aux mauvaises surprises !http://www.appartementbuenosaires.com/ : plusieurs proposition d’apparts, il y en a pour tout les gouts et pour tout les prix, de la petite chambre tranquille pour 1 personne à la maison pour 6, en passant par des colocations. Très bon contact, des photos qui ne trompent pas, et des personnes adorables et competentes. Vous l’aurez compris, c’est par ce site que je suis passé et je vous le recommande chaleureusement. Par ailleurs, d’autres liens utiles via le site.



* le peso étant très instable, les prix datent de mars 2009

mercredi 18 mars 2009

Tigre

Aujourd’hui, nous quittons la ville pour une bonne dose de plein air, direction Tigre (à prononcer tigré). Nous quittons la GuestHouse de bon matin et … Tiens j’en profite pour vous conter quelques bons mots sur cette Guest.
Downtown Mate, situé au 1181 Rivadavia, donc pas loin du centre ville. La rue Rivadavia a cette particularité qu’elle coupe toute la ville d’est en ouest, ce qui permet de facilement la retrouver.
La Guest dispose d’une grosse quizaine de chambre avec des prix correct (7€ la nuit).
L’accueil et l’organisation sont tenues par 2 mecs, un petit qui sourit jamais et un grand benêt. Ces deux bêtes de travaille sont tout le temps surmenées et dirige le lieu d’une main de fer. Regarder des videos sur youtube, reparer le verrou de la porte au bout d’une semaine, preparer le petit dej (2 croissants et un morceau de pain, sortir des tasses et de la confiture, oublier de brancher la cafetière), ranger les chambres ha non c’est les femmes de menages qui s’en occupent, oublier de reveiller les clients, ne pas nettoyer la cuisine ...
Bref un endroits pas cher et bien situé mais pas très propre. Cependant, des fois une femme très souriante et aimable était à l’accueil, ce qui nous changeait un peu de Grand Benêt et son copain jamais content.

Cette parenthèse refermée, nous allons donc direction Retiro, la gare. On achète des billets aller-retour et hop, 5 minutes après le train démarre, superbe timing !

En fait il y a souvent des trains pour Tigre. Cette petite ville située à 1h au Nord de Buenos Aires est un lieu touristique pour pas mal de citadins. Situé en bord de mer, la ville a cette particularité d’avoir le fleuve qui se divise en plein de petits canaux, idyllique ! En descendant du train le soleil est toujours aussi brillant, ça va être une bonne journée !
On mange un morceau et on embarque dans un bateau bus. Dans le navire, se mèlent touristes et habitants.


Durant la demi-heure de trajet, le bateau descent le fleuve qui serpente le long de la ville. On passe le long de quelques minis plages, on longe un port, puis un parc d’attraction qui est le long de l’eau. En s’incerant dans les terres, on aperçoit des bateaux et structures a l’abandon, echoués dans la flotte. Les berges sont envahies d’arbres et de vegetation bien vertes, c’est charmant. On finit par descendre et le bateau repart. A plus tard …


On traverse un petit pont qui chevauche un canal, puis on s’aventure au hasard sur des chemins le long de l’eau, sans trop savoir où l’on va. Et c’est très bien comme ça ! On marche tranquillement, en discutant, s’arretant de temps en temps pour admirer les sacrées baraques sur pilotis.



Une maison entourée de verre ... heu ok pourquoi pas ...




De temps en temps pour regarder les grosses araignées qui pioncent au soleil sur leurs toiles. Et on s’arrete aussi de temps en temps pour ramasser des cailloux qu’on jette sur le chien iditot qui nous suit malgrès tout.
C’est très calme et vraiment reposant, ça donne envie de se mettre dans un hamac et de dormir en attendant le soir pour manger un barbeuc …
"Là une bonne bière bien fraiche ça m’irait bien”, et bien c’est justement ce qu’on fait en se posant à l’ombre dans un petit jardin.

Je savais que se serait une bonne journée.


On reprend le chemin du retour et, n’ayant pas les horaires, l’attente du bus fut longue. Puis de retour en ville nous reprenons le train où on pionce comme des feignasses.


De retour en ville, le soir on se rince le ventre dans resto parilla libre. Le lendemain on s’apercevra que le patron est une belle enflure qui veut un peu nous entuber, on y remettra plus les pieds.

San Telmo



Direction un autre quartier, assez vivant avec plein de bars. Au depart on voulait aller dans je ne sais plus quel musée qui s’est avéré être fermé. On a continué en marchant dans les rues, beaucoups de boutiques d’antiquaires et de terrasses de café.


C’est le dimanche que le quartier prends vraiment vie. Des petits marchands partout dans la rue, à manger, à boire, des photos et tableaux à vendre … Mais aussi beaucoups de son, du son et des couleurs, avec des fanfares itinérants aux rythmes bresiliens, des orchestres, des danseurs de tango au milieu de la rue ou sur une place à l’ombre d’un soleil qui tape décidement bien fort. On traverse un marché plein de vieux bibelots, de vieilles affiches, on continue ensuite dans une gallerie couverte, où se mélangent antiquités avec fruits et legumes.


Retour dans la rue. Mon frère en profite pour acheter quelques pesos un kit de magie, seduit par les tours du magicien derrière son stand de rue. Un peu plus loin, on s’arrête pour écouter un orchestre de tango. La musique est très sympa, beaucoups de gens ecoutent et restent un moment. On finit par acheter leur cd, après tout ici ça vaut le coups.
On reprends la promenade jusqu’à un petit show de tango en pleine rue. Les 2 danseurs se debrouillent bien, c’est agreable de pouvoir apprecier des danses de cette façon, dans la rue, sans cette atmosphère un peu froide et serieuse des milonga. La danse terminée un mec taillé comme un rugbyman emerge de la foule. L’armoir à glace s’approche doucement mais surement de la danseuse, l’air un peu bizarre. Il l’a prends et c’est parti pour une salsa pour le moins sportif. Malgrès ses airs de brutes, le type (qui fait en réalité evidement parti du show) s’avère un bon danseur, très bon même. Il fair tourner la nana dans tout les sens, au dessus de lui, il la fair même tourner au ras du sol, ce qui fair vuelques etincelles. Au final c’est à la fois superbe et marrant : le gars est très bon et ne ressemble a rien, perso j’adore !


Sous les applaudissements, ils saluent tout les 2. Puis le rugbyman s’approche de l’autre danseur, l’attrappe, le colle contre lui virilement et ils esquissent quelques pas.
Après ça, forcement Aude ne refuse pas la petite danse que lui propose ce danseur atypique. Et là, attention, photos exclusives, une superbe salsa du demon (pardon)





Plus loin sur une Terrassa à l’ombre, un autre couple nous montre leurs talents, alternants danses et histoire du tango. C’est interesants et on voit nettement les différents styles, plus ou moins rapide, de la grace, des corps plus ou moins rapprochés. Le spéctacle est à la fois beau et instructif.




Bon c’est bien marrant tout ça, mais ce soir, c’est du serieux, on va voir une vraie milonga, c’est-à-dire, des danseurs de tango, pros et amateurs; et tout ça, toujours dans San Telmo.
On arrive devant la salle à 11h, Aude ça va, mais Matthieu et moi on est ridicule, en tongs et en shorts. A vrai dire on detonnent un peu entre tout les gens super bien sapés. Bah après tout on est pas non plus à une soirée de l’ambassadeur (c’est vrai ça, pas un seul Ferrero rocher …). Ça commence tranquillement avec du bon tango electro. Tellement bien qu’on va demander aux técnicos le noms des groupes au’ils passent. Puis un du tango plus traditionnel, des couples se levent et envahissent la piste. La plupart se debrouillent vraiment bien, on sent qu’il y a du niveau. Nous, on observe tranquillement, pis c’est pas avec mes 2 cours de tango que je vais tenter quoi que se sois. Le temps passe et les dnaseurs se succedent. Enfin, au bout d’un (long) moment, le vrai spectacle commence. Ah non, en fait c’est juste une espèce de ceremonia/presentation d’un festival. En fait, des couples de danseurs pros font chacun une petite danse (très bien au demeurant) d’une trentaine de secondes, et ils se relaient comme ça pendant que 2 commentateurs, un peu style “La Cité de la peur” au moment de la montée des marches (c’est dire s’ils ont l’air malins); 2 commentateurs presentent un quelquonc festival de tango.
Puis la lumière se baisse un peu plus, et les danseuses, vetues d’une veste de costumes, d’une culotte et d’une paire de chaussures defilent une à une et font un mini show genre seduction sur une chaise, le tout pour en fait à chaque fois presenter une paire de pompe. Moi non plus j’ai pas trop compris.
Puis les 2 guignols acorches à leer micros tirent des numeros au hasards et les heureux elus gagnent des lots (chaussures de tango, sac de chaussure pour le tango, etc …). Nous on a rien gagné.Puis on la lumière se rallume et on ré-attend. On fini par se barrer, parce que ça fait 3h qu’on est arrivé et que le show n’est pas encore commencé.