lundi 2 mars 2009

24 Fevrier

Le jour se lève et malgrès mes panards dans un état plus que moyen, je décide de me lever pour la dernière balade avant de partir. Le temps n’a pas l’air trop deguelasse et avec un peu de chance, il fera aussi beau que la veille.

Nous commençons par aller acheter de quoi manger ce midi, des empanadas : des petites patisseries salées aui sont fourrées à différents parfums (viande, poulet, legumes etc). Ces petites spécialités locales sont super bonnes et callent bien la faim.
Nous allons grimper sur un sommet qui culmine à un peu plus de 1400 mètres de haut.
La montée commence tout de suite assez forte, mais pas pour très longtemps. Si vous lisez attentivement ce blog, vous vous imaginez sans doute que ce qui va suivre va être un plateau ou une forêt … Bingo ! Un plateau !


Au font le Fitz Roy (encore lui) et le Cerro Torre (vu le premier jour). La plaine ressemble un peu à un paysage de savane, des arbres un peu penchés, des herbes courtes et sèches, un terrain plat. Si bien que je tombe nez-à-nez avec 2 vaches, ce qui est tout de suite moins exotique (bé ouais quoi, j’aurais préféré un lion ou un truc comme ça…).


Le sommet où nous allons est situé du côté de l’entrée de la ville, ce qui veut dire qu’il se trouve un peu à l’opposée des chemins pratiqués les tours précédents. C’est d’ailleurs là l’interêt de cette balade, une vue panoramique sur le “parc” de El Chàlten.
Durant l’ascension, on aperçoit un rocher qui tient d’une façon un peu mystique, on a vraiment l’impression que ça va se casser la gueule …


Comme d’habitude, un passe dans une forêt, et on profite de la rivière qui la traverse pour remplir les bouteilles de flotte (ça fait un peu coureur des bois dit comme ça).
Ça continue de grimper plus dur : le soleil tape vraiment très fort (je pèle du pif, pour vous dire …) et on avance sur des collines rocailleuses, pas aucunes vegetation. C’est dingue comme les paysages peuvent radicalement changer en si peu de temps, ça passe vraiment par tout types de terrains.


On arrive en fin au pied de la colline finale. Le plus dur reste a faire. Mon frère et moi sommes les seuls à y aller (yeah, ça c’est des vrais mecs).
Franchement j’en chie pas mal, ça monte bien en oblique à 45°. Bah si je vous jure, regardez :


Photo prise à l'horizontale.

Bref arrivée tout en haut (après mon frangin qui a monté les mains dans les poches), effectivement, on voit tout ! Une vraie vue panoramique, et si je n’était pas en train d’écrire sur un vieux pc un peu pourrave, je vous montrerais bien une photos à 360°. Mais je peux pas. Dommage.

Une autre vue de la Laguna Torre où je suis allé le 22.

Ici, il y a vachement de vent et comme on a pas non plus que ça à faire, et bien on redescent, et on redescent du mauvais côté de la falaise, résultat on devalle une pente abrupte et caillouteuse comme des gosses.
Arrivé en bas on mange, parce qu’on a fait faim.


Un empanada carne

En repartant, mon ampoule a grossi et fait la taille d’un ongle de pouce, c’est relou.Enfin, à El Chàlten (et ailleurs en Argentine) se trouve le supermarché official des gars duss (et de la fille duss, hein Solène) !

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