samedi 28 mars 2009

Nouveau Départ



Alors j'ai écouté les sages conseils.

Vendredi 20 mars, levé a 7h, on fait les sacs et zou, direction l'aéroport. D'abord faut que j'achète mon billet, au comptoir de la LAN (rien a voir avec Francis ... la LAN, Lalanne ...), une compagnie aérienne pas super. Ils refusent de me vendre un billet parce qu'ils ne savent pas si l'avion va avoir du retard. Génial, bravo les gars, du coups je file chez l'autre compagnie qui se partage le vol, la TAM, et eux me réservent mon billet et ainsi qu'un billet sur le vol suivant, au cas ou il y aurait un problème. Finalement l'avion aura 45 min de retard, pas trop grave, on a juste galèrer dans les duty free.
Malgré tout ca, on entre dans un avion nickel tout neuf et on décolle direction Sao Paulo.


Et oui, plutôt que risquer de ne pas trouver de travail à Buenos Aires, je vais suivre Aude et Matt pour un petit bout au Brésil. Autant profiter d'être en Amérique du Sud. Apres Sao Paulo, on ira dans les terres puis vers Iguazu. Là je redescendrais vers Buenos Aires par Cafayate, Salta, Cordoba, ...
Après avoir récupérer les bagages, on récupère quelques infos a l'office de tourisme et on change un peu d'argent, et alors là attention, sortez la vaseline. 1 € = 2.85 Real (R$). Ouch ! Du coups, le Brésil s'avère être un pays assez cher, du moins beaucoup plus qu'on ne l'imaginait. 90 R$ la chambre de 3 au Formule 1, c'est moins cher que la guest recommandée par l'office de l'aéroport !
On pose les affaires et on se met en quête d'infos sur le pays pour organiser le trip. Il y a une Fnac dans un autre quartier, peut être là bas on trouvera un guide en français.


La première chose qui frappe a Sao Paulo, c'est l'extrême pauvreté. Beaucoup de gens vivent dans la rue, cette misère a quelque chose de très violent, visuellement c'est très dur. Beaucoup dorment à même le sol ou mangent dans un carton. Ça donne une bonne claque qui ramène à la réalité Pourtant peu font la manche. C'est d'autant plus dur que le contraste entre les gros buildings et les taudis est frappant. Car Sao Paulo avec ses 18 millions d'habitants est aussi la capitale économique du pays. Se balader entre les gratte ciel dans les rues piétonnes donne l'impression d'être tout minuscule.



On prend le métro et là nouveau choc, c'est la folie ! ça grouille de monde, les tourniquets sont blindés, il y a carrément des couloirs peints sur le sol façon piste de couse. Les stations sont gigantesques et le flot de personnes qui transite est hallucinant. Pis la stations est bien profonde sous terre, bref faut pas être trop claustro ...


Le seul guide à la Fnac est un Michelin, mouais c'est mieux que rien. On en profite pour écouter un peu un concert dans le magasin, un groupe de musique Brésilienne, très sympa.



Malgré la barrière de la langue (et non je ne comprends pas un traître mot de portugais), les gens sont malgré tout extrêmement sympathiques et font des efforts pour se faire comprendre, plus à mon goût qu'en Argentine.

Le lendemain, on a décide de comment que ça va se passer. Demain soir on prend un bus de nuit pour Campo Grande. De là se trouve le Parc du Pantanal, une réserve naturelle gigantesque avec un max d'animaux à voir. On se renseigne sur la région, envoie de quelques mails à des guests et cette aprem, on va se balader un peu en ville. Dans une rue, on tombe sur quelques mecs en pleine capoeira, avec autour d'eux des musiciens, chouette mais pas dingue.

Plus loin en descendant la rue, on arrive dans le centre ville, rues commercantes, buildings, on peut même y voir une sorte de réplique de l'Empire State Building en plus petit. Malheureusement il commence à pleuvoir et ca va pas en s'arrengeant. On bat en retrait direction le formule 1, temps de merde.

Une cabine téléphonique.


Sur le chemin, on s'arrête dans un grand centre commercial entièrement dédié au punks-skaters-gothics. Trop drôle, les gens ont de sacrées touches, après avoir bien rigole on fini par rentrer.


Le soir on mange dans un resto self ou les serveurs se baladent avec des grosses brochettes de différentes viandes qu'ils découpent à volonté. Miam


Toujours avec un temps gris, le lendemain on va au musée d'art Afro-Brésilien, histoire de pas rester dehors.
On reprend le métro dans lequel nous assistons à un spectacle étonnant. Je ne sais pas s'il y a eu ou s'il va y avoir match de foot, en tout cas ici c'est rempli de supporters, tous en blanc aux couleurs de leur équipe. Ça chante et ca gueule partout, plein de flics qu courent dans tout les sens pour éviter que ça déborde. Le autres gens attendent que tout ce petit monde parte. Les flics réussissent quand même à faire rentrer tout les mecs dans une seule rame. Impressionnant.


Le musée se trouve au fond d'un parc. Visiblement très animé comme nous sommes dimanche, beaucoup de jeunes qui font de tout et surtout n'importe quoi : du skate, de la tecktonik hardcore (véridique), des combats avec des épées en mousse ...
La visite s'avère assez décevante, la faute a une organisation un peu foutue n'importe comment à l'intérieur et toutes les explications en portugais uniquement. D'ailleurs à ce sujet, en faite cette langue ressemble vachement à de l'espagnol déformé, je constate aussi que « Do Vale » est un nom visiblement très courant ici ... En sortant de ce musée a la c.., on retraverse tranquillement le parc en regardant le soleil se coucher.


Retour à l'hôtel, on récupère les sacs, mange un morceau et on grimpe dans le bus pour 14h de folie routière !

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