mercredi 4 mars 2009

1 Mars


Et hop là nous y voilà, Buenos Aires, la capitale du pays. Je vais pas vous faire l’historique de la ville, on est pas au lycée ou en fac d’histoire (quoique pour certains …). Juste quelques infos.
Fondée vers 1500 et quelques puis officialisée, les anglais furent buhote 2 fois au debut du XIX siecle, la capitals des “Bons Vents” (traduction du vieil espagnol) fut independante le 25 Mai de je-ne-sais-plus-quelle-année, apres avoir bouté le vice roi espagnol.
12 millions d’habitants (sur un total de 40 millions), Buenos Aires est grande, très grande. Plusieurs quartiers dont Recoleta, San Telmo, Centro, Palermo, Boca (ce dernier est un peu spécial). Buenos Aires c’est aussi le Tango, c’est là que cette danse est née, dans les quartiers populaires de la ville. On l’entend souvent et partout : cours de tango, boutique de tango, spectacle de tango, verlan de tango (Gòtan Project … et ouais les gars faut suivre). C’est vrai qu’en plus du tango traditionnel comme celui chanté par Carlos Gardel (chanteur mythique de tango), se developpe aussi le tango electronique, tel le groupe franco-argentin nommé plus haut.
BA est une ville qui à l’air de bouger pas mal. C’est du moins ce que j’ai resenti lorsque j’étais dans les rues : del'agitation vivante, pas des gens qui courent dans tout les sens après leur boulot … Je vous reconfirmerais ça dans quelques jours …
La ville est donc grande, les rues sont très très longue. On sent dans l’architecture un vrai mélange de ville etasunienne et de style un peu parisien. Beaucoups d’immeuble ressemble à ce que l’on peut voir chez nous :



Avenue de Mayo (ressemble à paris)


Cependant on sent l’influence ricaine : les batiments sont souvent très hauts, mélange de petites rues et grandes avenues, decoupage en quadrillage. D’ailleurs lorsqu’on demande où se trouve une rue à un argentin, il vous repond en terme de “cuadras” (bloc), comme dans les villes des USA. Les grands buldings et se marient agrablement avec les batiments plus vieux et plus petits. Beaucoups de rues sont a sens unique, ce qui est deroutant au debut.


Extrait du plan

La ville dispose aussi de l’Avenue 9 de Julio, l’avenue la plus large du monde (ça vous en bouche un coin ? ben moi aussi ..). Et pour le coups c’est VRAIMENT large : 18 voies de circulation, de gros trottoires et un masta terre-plein central. Les Champs Elysées paraissent presque étroits à côté. La construction de cette artère a necessité la destruction de 26 blocs !! Les seuls batiments epargnés furent le ministère de la santé et l’ambassade de France.


Av. 9 de Julio

BA c’est aussi pas mal de pollution, un sacré réseau de bus (environ 200 lignes) et le premier metro d’amerique du sud (construit en 1913). Le Subte a une partie de ses rames qui est encore en bois, c’est juste super charmant ! Malheureusement, il n’y a que 5 lignes, ce qui est trop peu pour satisfaire la populasse, je crois que la ville a décidée de ne pas améliorer le service, ce qui est bien dommage …
Du coups, beaucoups de bus donc, mais aussi beaucoups de taxis. Surtout les fameux jaunes et noir :


En sortant de l’hotel, on tombe sur une espèce de défilé. C’est à moitié un carnaval et a moitié une manif (auquel cas doit y avoir 2/3 français dans le tas). Les policiers nous disent que ça n’a rien de politique, on continue notre chemin.
Au passage, un petit mot sur les argentins. Ils parlent vites et les sons en “llama” ou “yo” se pronocent respectivement “chama” et “cho”. Faut juste prendre l’habitude. Sinon les gens sont plutôt très gentils, aimables et aiment bien parler, une partie de mes prejugés sur les argentins-voleurs se dissipe un peu …
Nous arrivont au Museo Nacional de Bella Artes. Plus de 10.000 tableaux. Il y a de tout : art pré-colombiens, tableaux renommés d’Argentine, toiles européennes, art moderne de mes couilles …
Ce que j’ai le plus préféré fût une petite salle avec plein de photos. De magnifiques clichés de différents époques (campagne de Mitterand, attentat Reagan, Allende …). Ce musée a aussi le mérite d’exposer des toiles rares comme Le Moulin de la Gallette, des Monet et autres raretées …
En sortant du musée il pleut des cordes. On commence à s’inquiter pour ce soir.

Ce soir.

Tout à l’heure je vous parlais du quartier La Boca. C’est LE quartier chaud de BA, les habitants vous deconseillent de vous y rendre, les flics refoulent les touristes à l’entrée du bario. C’est près d’ici qu’est née le tango. Ce quartier populaire et plutôt ghetto est aussi (et surtout) connu pour La Bombonnera.
En forme de bombonnière, c’est le domicile officiel des Boca Juniors, club de foot mythique où à joué Maradona. Ce soir le stade de la bombonnera va resonner pour Boca Juniors VS. Huracan. Les 2 clubs vont s’affronter dans une putain d’ambiance. Comme dans quelques pays, le foot est à l’Argentine ce que l’église est au Vatican.
On arrive en taxi, avec presque rien sur nous (attention au vol). Pendant le trajet, le chauffeur nous conseille de ne jamais sortir nos tickets, de ne les montrez que au flics. Ça promet …
En descendant du véhicule, on entend déjà le stade resonner. Le match commence seulement dans 1/2h. Au couleur du club, jaune et bleu, le stade est petit mais haut. Il peu accueillir plus de 55.000 joueurs. Il n’a que 3 tribunes et un côté plat, où se placent les commentateurs.
Dans la queue, à une centaine de mètres du stade, le bruit s’amplifie. Les supporters ne peuvent pas attendre, tout les mecs (et filles) autour de nous frappent en rythme sur les portes en métal. Boca resonnent autour de nous.
On entre dans le stade. Les premiers arrivés sont les premiers servis. Tant pis, meme debout on voit super bien. On se met dans la tribune nord, avec les fanatiques des Boca Juniors
Le stade est vraiment petit, à 3 ou 4 mètres autour des lignes du terrain se trouvent des grillages de 12 mètres de haut. Derrière ces grillages commence les gradins. Trois rangées les unes au dessus des autres. Malgrès tout, on a une bonne vue sur le match.
A partir du moment où ils sont entrés, les supporters ne s’arreteront pas de chanter jusqu’à la mi-temps, tous, comme une seule voix.
L’orchestre joue encore plus fort à l’arrivée des joueurs. Coups de sifflet et s’est parti.
Ça chantent de tout les côtés, des grands “Ooooooh !!” à chaque tirs manqués. C’est hallucinant la passion qu’ils y mettent, on sent vraiment que c’est au-delà du sport.
Au coups de sifflet, tout le monde s’assoit d’un coups. Fin de la première mi-temps, 0-0, mais de belles actions.
Reprise 1/4h plus tard. Et là ça envoie du pâté, 4 buts en tout. Les mecs autour de nous sont dechainés ! Ça crie, ça chante et ça resonne dans le stade.
Le seul but des Huracans :


Devenir champion du monde de Fútbol, devenir champion du monde de Foutcheuh-ball

Vous remarquerez que les supporters de la Boca continuent de chanter comme s'il n'y avait rien eu.

Au final 3-1 pour La Boca. Dans la rue, les mecs sont comme des dingues. J’ai jamais vu une ambiance comme ça. Un match de foot ici, dans un stade chargé d’histoire, c’est quelque chose qu’on ne peut pas louper en venant à BA. A 6.50€ la place, on revient la semaine prochaine.

¡¡ OTRA, OTRA VUELTA BOCA !!
¡¡ SABES QUE SIEMPRE TE VENGO A VEEEEERRRR !!

2 commentaires:

  1. 6 E pour le match, à ce prix, moi aussi je viens la semaine prochaine

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  2. bah je t'attends mec, t'es le bienvenue dans mon appart : )

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