lundi 23 février 2009

21 Fevrier


Avant de partir a 13 heure pour El chalten, plus au Nord, on se balade un peu. Des hauteurs de la ville, on a une belle vue sur la lagune couleur jade, contrastant avec les collines et le sable ocre. Au loin, a plusieurs kilometres, des sommets enneige. Ce paysage ressemble pas mal a ce que l'on peut voir dans les westerns americains, avec des roches ocres abruptes, des routes qui traversent les immenses vallees ... On peut aussi apercevoir de grands rapaces planer ...



Un petit mot sur la ville. El Calalafate n'est pas un repaire de bandidos comme pourrait le croire certains. Une ville d'une quinzaine de milliers d'habitants, acueillants enormement de touristes (favorisé par le récent aéroport) qui en font leur point de depart pour des balades dans les montagnes. Le centre ville est tout a fait charmant, avec des maisons fait en bois et en pierre, beaucoup de charme. Je suis en peu deçu de ne pas pouvoir rester plus longtemps.




Le bus demarre a 13h et le voyage dure 3 heures .Uniquement du desert (et 2 lagunes). On se croirait dans un film, de la route a perte de vue, on croise quelques voitures, pas un bruit autour de soi, je trouve qu'il y a quelque chose de magique dans cette traversée ! Un moment le bus fait un halte dans une espece de maison paumée dans le trou du cul du desert. Je me dis que ca doit etre sacrement galère pour allez bosser la bas tout les jours, un peu comme sur nos aires de repos autoroutière ...

Enfin on arrive a El Chalten, capital national du trekking ! Seulement 700 habitants, mais la ville est en pleine essor et plusieurs hotels sont en construction. Nichée dans une vallée bien plate, a 400 mètre de haut, la ville est minuscule, amusant car un peu orgnisée a la maniere d'une ville de pionniers : ecole, mairie et eglise a l'entree de la ville et une rue principale !
La ville est minuscule mais tres tres charmante. En fait je crois que j'aime bien les petites villes avec des montagnes autours, il m'en faut peu finalement ...
Plus serieusement, il y a encore un cote sauvage ,paumé et pas encore completement défiguré par le tourisme qui donne envie de s'attarder dans ces montagnes.
Apres avoir pris des renseignements pour le lendemain, on voir boire un coups dans une cerveria. On goute la biere locale, mais malheureusement la serveuse ne sait pas servir la biere (la pauvre pose simplement le godet et baisse le levier de la tireuse, hérétisme), du coups trop de mousse, c'est con cette biere maison est bien bonne ! J'ai aussi mangé le plat du coin, le locro, en fait c'est une sorte de plat de la montagne, avec del a viande, des legumes, des fayots, le tout un peu releve. Servie dans un bol et mange a la cuillere, ça calle bien le bide.

D'ailleurs ca me fait penser. L'Argentine est en fait un des pays les moins dangeureux et moins pauvre d'Amerique du Sud ,donc la vie coute un peu plus cher que l'on s'imaginait. De plus la crise en 2001/2002 a fait remonter l'economie de +45% sur 5 ans cumule, doc le pesos a pris de la valeur. C'est environ 5 pesos pour 1 euros, 1L de biere en magasin est environ a 10 pesos. Cela dit, ça reste bien evidemment abordable.

En allant me coucher, je leve la tete. Etant perdu dans les montagnes en pleines pampa, sans eclairages a plus de 400 km a la ronde, je vois le ciel comme jamais je ne l'avais vu. Rien, mais alors rien a voir avec la region parisienne. Un vrai ciel etoile, c'est tellement degagé qu'on aperçoit des trainnées que je suppose être des galaxies. Je reste scotché, dans le noir, la tete vers le ciel comme un con.

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